De la côte au poumon de la planète

Nous arrivons de nuit et par la route à Guayaquil, la ville principale du sud du pays. On y constate de nombreux emprunts à l’oncle Sam. De la monnaie aux panneaux de circulation, l’influence des « Yankees » est palpable. Nous nous éloignons vite de ces grands centres urbains bétonnés si étouffants sous ces latitudes pour retrouver notre fil rouge, le Pacifique.

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Brèves de station-services

Parfois j’ai l’impression qu’un voyage en auto-stop se constitue de deux moments forts : le mouvement et l’arrêt. Chaqu’un d’eux a ses caractéristiques propres. Si le mouvement créé par la rencontre avec un auto-stoppé apporte son lot d’histoires, de suprises et d’émotions comme j’ai pu le décrire ici. Mes impressions, mon bonheur dépendent fortement de sa personne et de la discussion que mes compagnons et moi vont lier avec lui. Les arrêts, les instants où l’auto-stoppeur stationne entre deux auto-stoppés, sont des moments dépendant, quant à eux, d’un contexte multiforme : la vue, le précédent auto-stoppé, le temps d’attente, l’attitude des automobilistes, la clarté du ciel, l’état psychologique de l’auto-stoppeur et de ses compagnons, le niveau des réserves de vin, la qualité du repas… J’ai choisi de vous retranscrire dans ces brèves un pêle-mêle de mes ressentis lors de nos arrêts dans ces charmants endroits que sont les station-services.

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L’Uruguay, la Nature et les Hommes

Un petit pays, un petit périple, et tant de chose à dire.

La première claque, annonciatrice de tellement d’autres, on la prend dès l’arrivée au port de Colonia del Sacremento. Deux heures plus tôt, nous étions pris dans la frénésie tentaculaire de Buenos Aires et ses 10 millions d’habitants. Nous voilà maintenant, marchant au cœur de cette paisible bourgade au centre colonial historique conservé. Ses ruelles pavées nous apportent calme et volupté. Les habitants sont tous plus accueillants les uns que les autres. C’est sous ces beaux auspices que nous nous mettons en route. Le but : se balader le long de la côte uruguayenne, c’est-à-dire longer dans un premier temps le rio del Plata, si large qu’on croirait la mer, puis la côte Atlantique qui commence après Punta del este.

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De Santiago à Valparaiso

A l’auberge de Santiago, nous rencontrons deux francophones aux nationalités complexes: Philou et Antoine. Vous les retrouverez dans bien des épisodes suivant. Nous faisons aussi la connaissance d’une londonnienne dont l’accent me renvoie sur les sièges du Victoria Palace Theatre de Londres, émerveillé devant le chant des mineurs du Nord Est de Billy Eliot. Avec nos deux nouveaux compères, nous nous laisserons tenter par la soirée Vins & Fromages de l’auberge avant d’aller danser dans l’une des discothèques de Santiago. Le lendemain, nous allons déguster un soir une Chorillana (frites, steak, oeuf, oignons, spécialité du Chili, à partager à 3-4 même si le serveur vous dit que c’est pour deux) avec Sarah, une fille d’amis, trés sympa qui nous parlera de son querido Chile oú elle habite depuis plus de 3-4 ans.

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La troisième tentative sera-t-elle la bonne?

La 3ème tentative sera-t-elle la bonne? C’est la question que se posent l’ensemble de nos compagnons de route. Il est 8h25. Les 12 passagers sont excités. La rumeur galope dans la station de bus, une brèche devrait s’ouvrir dans la Cordillères. La neige semble avoir été conquise. Sur les lèvres, bleutées par le vin, des voyageurs, englués dans la cité des vignobles depuis cinq jours, nous pouvons lire « vamos a Chile ». L’espoir s’engouffre dans le bus lorsque le chauffeur, d’un simple tour de clé, actionne la bête. Tandis que le jeune professeur de sport chilien aide les derniers aventuriers à charger la mule, le joueur de Ukulele nous joue les premières notes d’une traversée magique.

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Nos premiers trots dans le Chaco

Après seulement 17h de bus, nous voilà à Tres Isletas, dans “L’impénétrable Chaco”. Il fait beau, chaud et l’odeur de la campagne nous ravit. Maria et sa famille nous accueillent très bien. L’après-midi, ils nous emmènent à la fête foraine version argentine. Pas d’auto-tamponeuse, grapins ou autres pêche-à-la-lignes. Ici, c’est une activité d’hommes, de vrais, de Gauchos.

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