De la côte au poumon de la planète

Nous arrivons de nuit et par la route à Guayaquil, la ville principale du sud du pays. On y constate de nombreux emprunts à l’oncle Sam. De la monnaie aux panneaux de circulation, l’influence des « Yankees » est palpable. Nous nous éloignons vite de ces grands centres urbains bétonnés si étouffants sous ces latitudes pour retrouver notre fil rouge, le Pacifique.

Pérou mystique et touristique

L’entrée au Pérou, c’est d’abord une intrigue qui qui n’a pas encore été totalement résolue. Pourquoi donc ces femmes péruviennes cachent-elles des montagne d’épis de maïs sous leurs innombrables jupons. Nous comprendrons après la frontière que les humains ne passent pas sous les impitoyables rayons de la police des fruits et des graines alors que les sacs si. Mais pourquoi un tel trafic ?

Chili, au pays du dévers

J’ai appris l’étrange topographie de ce pays avec une blague que me racontait mon père lorsque j’étais petit. « Pour traverser le Chili du nord au sud on prend le train. Pour le traverser d’est en ouest, on descend quai A ou quai B. »

Pérégrinations argentines

L’avantage avec le stop c’est que l’on n’a pas besoin de guide pour voyager. Il suffit de suivre les conseils avisés de conducteurs bien informés. Si nous avions obtempéré à chacune de ces quasi injonctions, il nous aurait fallu quelques années pour arriver au bout de ce périple argentin.

L’Uruguay, la Nature et les Hommes

Un petit pays, un petit périple, et tant de chose à dire.

La première claque, annonciatrice de tellement d’autres, on la prend dès l’arrivée au port de Colonia del Sacremento. Deux heures plus tôt, nous étions pris dans la frénésie tentaculaire de Buenos Aires et ses 10 millions d’habitants. Nous voilà maintenant, marchant au cœur de cette paisible bourgade au centre colonial historique conservé. Ses ruelles pavées nous apportent calme et volupté. Les habitants sont tous plus accueillants les uns que les autres. C’est sous ces beaux auspices que nous nous mettons en route. Le but : se balader le long de la côte uruguayenne, c’est-à-dire longer dans un premier temps le rio del Plata, si large qu’on croirait la mer, puis la côte Atlantique qui commence après Punta del este.

Un week end à l’ADNG

L’ADNG, Association de découverte de la nature guyanaise, propose un hébergement des carbets où l’on peut tendre des hamacs, des réserves d’eau de pluie pour la toilette et même de quoi cuisiner, le tout au beau milieu de la forêt. Pour échapper à l’ambiance étouffante de la mégalopole internationale de Saint Laurent du Maroni, c’est un site privilégié.

Découvrons la Guyane

Voilà un texte bien difficile à écrire…. Décrire et raconter à la manière d’un voyage bien que je cherche à me foutre dans le crâne depuis trois semaines que c’est bel et bien mon lieu de vie dont il s’agit. Difficulté aussi de décrire sans porter de jugements hâtifs qui découleraient d’une « sociologie de comptoir ». Difficulté enfin de raconter l’implication dans la vie d’ici en évitant de sombrer dans le néo colonialisme.