Extrait du roman Le voyage de la guérison

Sur le ponton de bois nous attendions notre embarcation. Je n’avais pas pour habitude de voyager en groupe mais cette fois-ci je n’avais pas pu faire autrement. Nous n’étions pas nombreux, une quinzaine de personnes en comptant le guide et le chauffeur. J’observais les individus qui formaient mon groupe : du petit couple retraité à la vieille fille solitaire quinquagénaire, le groupe me rappelait certains amis de mes parents, des personnes que je ne côtoyais qu’occasionnellement avec lesquelles je n’avais pas forcément d’affinités. Malgré ce, ma position de benjamin du groupe m’avait valu d’être tout de suite accepté à l’unanimité par notre communauté, telle une mascotte mignonette, mon air fifrelin et triste aidant à l’entreprise.

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